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Mon roman : 

Mon PROJET LITTERAIRE ? 

Dans ce récit, je souhaite aborder le cancer dans sa globalité : à travers la biographie d'Yseult, personnage principal,  malade  et en se mettant à la place de la tumeur., le lecteur découvre les atteintes physiques, morales, sociales, mentales induites par le crabe .

Le style d'écriture est délibérément tourné vers l'autodérision  et l'humour noir  : cet angle d'attaque permet une prise de recul thérapeutique. Cependant, je navigue aussi sur le registre émotif , parce que le cancer "affole" le curseur de notre vie intérieure sur beaucoup de points ! A l'image de la ligne des échocardiogrammes , chaque jour de la vie d'un malade est en dents de scie !

Je vous invite à un voyage au cœur et au corps d'une personne malade et au cœur de sa propre tumeur, personnifiée, dans un dialogue surprenant ! 

Retrouvez tous mes textes publiés ( je conserve les autres pour mon roman à éditer :) sur mon compte calaméo. 

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Extraits du chapitre 4 . Lecture offerte

Dis, il est où ton cancer ?

« J’ai un cancer. » « Je me suis fait piqué par le crabe » « Je rentre dans le pavillon des cancéreux  comme dirait Soljenitsyne . »

Comment annoncer son cancer ?

« Tu sais que BRrrrrrigitte, du service radio , elle a un cancer ?

Non, c’est pas vrai…

 Et ben siiii, comme quoi c’est pas parce qu’on appartient au monde médical qu’on est épargné par cette merde »

A chaque fois qu’elle prononçait ce mot tabou, elle remarquait ce discret ou très franc tremblement traversant de part et d’autre la moelle épinière de ses interlocuteurs. Ce tressaillement ressuscitait dans ses propres chairs, la terreur qui l’avait saisi le jour du diagnostic.  Mis à part cette expression corporelle, chacun réagissait de manière distincte mais aucun ne restait indifférent.

Au début, les signes de la maladie restant invisibles, elle pouvait s’offrir le luxe de rester une cancéreuse anonyme ! Elle ignorait qu’elle ne jouirait que quelques mois de cette clandestinité.  Elle choisit donc de divulguer ou non la présence de son bourreau.

« Ben alors, qu’est ce qui t’arrive ? Tu t’es blessé ? »

En honnête invétérée, son corps contrit invalidait toute tentative de cachoterie : elle était  chancelante, elle ne maîtrisait pas les grosses larmes, la gorge serrée, la « voix grelot », les mains qui se frottent nerveusement …

A chaque fois, son corps trahissait systématiquement son lourd secret. Elle était incapable d’occulter son incompréhensible entrée en guerre sans sommation, incapable de dissimuler ce drame qui l’engloutit elle et sa famille dans les abysses d’un océan inconnu ; une mer habitée par des monstres de douleurs, hantée par une mauvaise copie de Morphée qui confond sommeil réparateur et léthargie.

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Avis de lecteurs

"En attendant la sortie officielle de ton livre , je te présente toutes mes félicitations. Ce bouquin vient à point nommé : loin de donner une importance à ce monstre qui hante nos vies, c'est un éveil de conscience pour ne plus jamais se laisser enliser. Merci infiniment" Olaniké 
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