J’ai toujours aimé écrire et rêvé de mener à bien un projet littéraire. Le cancer m’a inspiré une courte nouvelle, accouchée comme une évidence en 2 après midi à un an d’intervalle. Ce récit a été largement apprécié par mon entourage, et il a fait son chemin sur la toile et publié dans le magazine Rose-up.
Cette nouvelle a finalement pris des allures de grande puisque je travaille à achever un petit roman intitulé « Chroniques fantaisistes d’un tueur » . J’en distille quelques chapitres ou extraits sur le calaméo ci-dessous.
Le ton oscille volontairement entre un registre percutant, poignant et drôle. Je surfe sur le fil de la dérision, alternant le point de vue de la tumeur dans le corps d’Yseult, et son propre point de vue de malade.
Sujet pourtant grave et propice au pathos, aucun de mes lecteurs n’a versé une larme ! Au contraire, beaucoup s’identifient, et m’envoient des messages de gratitude, voyant dans ma posture face à la maladie et mon histoire, un exemple de force, de résilience, qui les aide à ne pas baisser les bras et à maintenir l’espoir vivant.
Si ma traversée du désert, si aride, si pénible, si longue, peut servir aux « nouveaux malades », alors mission accomplie ! Et pour les « biens portants » , entre deux rires jaunes, s’ils entendent mon message et s’emparent des 2 seules armes contre le papillomavirus pour s’éviter le pire : la vaccination des plus jeunes, fille et garçon et le dépistage précoce au moindre signe anormal, alors mon double objectif est atteint et je pourrais, au moment venu, tourner la page satisfaite du travail accompli !
Un jour, c’est sûr je quitterai le « pavillon des cancéreux» (Soljénitsine )
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