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En plein boom créatif : je suis prête pour l'album de chansons !

Dernière mise à jour : 7 mai 2022

Du poème à la chanson : Hommages aux proches, aux aidants, à l'hôpital, au monde associatif !

Très fière de vous présenter la 3ème version dite et mise en musique de ma chanson en hommage aux soignants de d'hôpital qui m'a prise en charge : Annecy, mais je pense que beaucoup de malades et de soignants se reconnaîtront dans ce texte. La 4ème et dernière version enregistrée par Stéphane de la compagnie Elektron Lybr, https://s.42l.fr/ngogX3WH la version professionnelle donc sera mise en ligne dès qu'elle sera prêt ! En attendant, voici un des "brouillons" ! Bonne écoute



Toujours dans l'esprit de textes courts, je me suis lancée dans le détournement de chansons sur des thèmes qui me tiennent à cœur puis ce fut l'avalanche , je ne me suis pas arrêtée ! Ci dessous , une chanson de Dalida, réécrite, en hommage à mon fils aîné. C'est sûr , ce n'est pas avec mes talents de chanteuse que j'irai à l'Olympia, mais je vous invite à écouter les paroles !

Tu venais d’avoir 17 ans Toi mon aîné en plein tourments Ecrasé par un 33 tonnes Tu étais beau comme un enfant A peine élevé du firmaman Jette ta couronne Tu as feigné l’indifférence Mais j’ai bien vu dans ta distance La force d’un homme Qui, à terre, essaie comme il peut D’ se relever, du haut de ces pommes ! Sans trop d’hématomes Entre les vagues de l’adulescence Tu surfes, te noies , cherche le sens Tout juste comme N’importe quel jeune effrayé Par des adieux tant redoutés Joie de vivre économe ! Un jour de Juin 2020, T’as dû le prendre par la main C’sacré courage Tu t’es caché dans une armure Protectrice mais pas si dur C’est pas d’ton âge Mais attention mon grand chéri A ne pas te prendre en pleine face Cette préface , cette préface pas finie Contre coup de la maladie Chienne coriace Et même si c’est pas dans ta chair Que s’est servi Monsieur le cancer T’as dû l’ combattre La peur de la mort à ton chevet T’en avais d’autres des projets Une autre théâtre ! Aujourd’hui tu as plus de 18 ans Tu l’as vaincu cette tragédie Et j’en suis fière Et même si au fil du temps, t’as lâché , l’école, les cahiers Tu fus ma force, Avec mon homme , ta sœur, ton frère j’ai pu franchi les frontières D’la vie d guerrière ! Dans ta bulle d’amour brandi Comme une flamme Eternelle Sur les neiges Sur les neiges en dentelle Notre amour infini s’ promène Oh combien je t’aime ! Ca y est tu as plus de 18 ans Et ce n’est pas pour maintenant Que j’ rejoindrai le firmament !

Pour ma fille, mon ange qui a eu bien du mal à un moment à tout gérer du haut de ses 15 ans

Sur la mélodie de Grand corps malade et Camille Lellouche


C’était un jeudi matin, tu t’en souviens
Que notre vie s’est fait renverser, a chancelé
Dans un gouffre tu es tombé
Un coup d’fil aura suffi pour te faire basculer
Dans une vie de chiens.
Pas comme eux, les chanceux,
Épargnés par la maladie
Ils ont gagné le pari
Celui de rester plus longtemps dans l’enfance, au paradis
Sache que
j’ai tellement , tellement de regrets
Que pour te rendre un peu moins blême
Je te clame des poèmes
C’est lui, le cancer, que je frapperai d’anathème
Chrysanthèmes
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus
Parlé
On le savait, le crabe c’est un enjeu



Social, sanitaire, publique, affectif, Déplaçant le curseur à des niveaux qui font trop peur
T’avais besoin de couper le cordon ombilical mais était-ce vraiment le moment idéal ? Pleurant dans ton coin, tu m’as trop longtemps caché cet aveu,
On le sait , le crabe remet en scène tous les Dieux Ma fille, mon ange, tu t’es fait saisir par le mauvais sort
Perdue, rompue, fuyant le minotaure
Tu y a laissé trop de trésors
CHANTE
Sache que j’ai tellement, tellement de regrets
QUE pour te rendre un peu moins blême
Je te clame des poèmes
C’est lui, le cancer, que je frapperai d’anathème
Chrysanthème
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’j’en ai des bleus
Parlé
Toi tu t’ l’as pris en pleine gueule, le 36 tonnes qui s’embrase, s’enfume
Qui t’a fracassé, éteinte, qui t’a fait changer de costume
Trop grand pour toi, trop noir pour toi
Tu pensais être assez habile, tu croyais en ton évangile
Mais la mort trop souvent s’invita dans ton âme, qui préfère l’omerta
Pourtant, de cette descente aux enfers,
Même affaiblie je t’ai tiré à bout de bras,
Indemne tu n’es pas revenue mais t’inquiète pas, j’ai tranché la corde
Qui te liait à Lucifer
chanté
Sache que
j’ai tellement , tellement de regrets
QUE pour te rendre un peu moins blême
Je te clame de poèmes
C’est lui, le cancer, que je frapperai d’anathème
Chrysanthème
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus
PARLE
La déprime, je sais que parfois, elle te comprime encore…
Oh que j’aimerai d’un simple abracadabra , effacer ce maudit jeudi qui nous brisa !
Allons de l’avant, mon enfant, ça sert à rien de se morfondre,
Laisse-moi te délester de mon fardeau,
Quittons cette gare mal desservie
Et retrouvons les joies de l’itinérance, Célébrons nos liens sincères
Retissons ensemble fibre après fibre ta confiance en la vie
Et peu à peu te reconstruire, à n’importe quel prix
Chanté
Sache que j’ai tellement, tellement de regrets
Que pour te rendre un peu moins blême
Je te clame des poèmes
C’est lui, le cancer, que je frapperai d’anathème
Chrysanthème
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus
PARLE
Je sais que chacun de vous 3
A vécu différemment ma traversée dans l’effroi ,
Toi, tu m’as donné tes cheveux
Hélas, même si aujourd’hui tu payes cher
Le silence de tes angoisses, de tes peurs gardées en secret
Saches que tu as joué un grand rôle
Pour maintenir vivante mon étoile

Tes petits mots, tes café crèmes …
Derrière ta révolte, tes yeux qui m’aiment
Se déguisent et essaiment des prières discrètes
Qui s’envolent sur la comète
Supplient la lune et ses feuilles mortes
De me laisser sur terre sans vilaine escorte. Je te promets que c’est pas aujourd’hui
Que j’irai dire bonjour au croque mort.
CHANT
Je t’aime
Je t’aime et sur ton cœur je parsème
Une volée de stratagèmes
Refleurir ton âme, ma douce rebelle
En baptême
Pas de chrysanthème
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus
Je t’aime tellement que j’suis en feu
Je t’aime si fort qu’ j’en ai des bleus



CHANSON POUR MON EPOUX

sur la mélodie de Cabrel : "Les amants" " à l'aube revenant"
Sur la mélodie de « les amants » Cabrel à l’aube revenant
A qui ce pas traînant ? C’est le mien, pas de trêve Mon homme a peur que j’en crève De mon cancer vivant Je lui écris tremblante Dans une courte Brève Comment prendre la relève Le cas échéant Mais confiance est de mise en mes lourds traitements Et dansons une ronde Blindée de bonnes ondes En guise de serment Alors avec sagesse prenons ce châtiment Rien ne sert de pleurer ,de pleurer sur le monde qui abonde S’en fiche bien de me voir, de me voir moribonde Trainer dans l’maintenant Tenir jusqu’au nouvel An Ma gorge se serrant A toi , je me rattache Agrippée, sans panache Toujours en arrière plan Quand mes pieds m’ font souffrir abominablement J’ai envie d’prendre une hache Et m’ôter en apache L’objet de ce tourment L’objet de ce tourment Quand tes onguents n’suffisent Pas à calmer mes os devenus si fragiles Tu me lances une ogive D’attentions, de « bras-médicaments » Alors s’efface mon abattement Rien ne vaut ta peau cuivre Même pas un million de livres J’en veux pas de votre argent ! Rien ne vaut, mon amant A qui ce pas traînant ? Ensemble, courageusement Artisan de mes rêves On s’promènera sur la grève Encore pendant longtemps Dans tous tes agissements Rayonne l’humanité Vers moi toute concentrée Gardons le cœur confiant Nous étions deux aimants Que l’univers refoule Secoués dans une houle Unis dans le firmament Et c’est dans l’absolu Au-delà des fenêtres Sur la cime des hêtres Qu’on volera sans carcan J’ n'ai plus le pas trainant Nous irons à Salève Goûter la blonde sève , De notre amour croissant De notre amour battant De notre amour confiant


POUR les aidants

Sur la mélodie de Saria "la vie est belle"

Elle était jolie notre romance
Il n’aura fallu qu’une image
Pour déclencher le grand carnage
Mais j’vous promets pendant ce voyage
De n’pas tomber dans la démence

Mais j’vous promets de la transparence
De faire un pied d’ nez à la science
Cassés, brisés, on lui donnera du sens
Pour que belle reste votre Enfance
Plus forts, on sortira de ma dissidence

Cancer, on te déclare la guerre
Ensemble, on te foutera par terre
C’est sûr, c’est pas 10 pieds sous terre
Corps livré aux coléoptères
Après le passage chez le notaire
Que vous rendrez visite à votre mère
Aux prédictions, aux prophéties
Entre 2 neuropathies,
Entre 2 crises d’asthénie
Je voue un culte d’antipathie
Je gueule un tas de sortilèges
Agite un martinet de grigri devant
Ce cancer qui me digère, qui me digère, qui me digère, qui me digère

Amour cocon
Amour tout rond
Amour cloué
Amour bouée
Antidote à la mortalité
Amor qui se chante
Amor qui se danse
Amor qu’on a si peur de perdre
Noyé, dans l’heure
Tout ça, à cause d’une maladie,
Ambiance Ouradour sur Glane
Celle qui a emporté ma sœur Anne
Celle qui nous abandonne là,
Gisant avec nos tisanes

Elle était jolie notre romance
Il n’aura fallu qu’une image
Pour déclencher le grand carnage
Mais j’vous promets pendant ce voyage
De n’pas tomber dans la démence

Je sais qu’on grince des dents
Quand on est un aidant
Qu’on pleure en secret, impuissant
Qu’on se planque dans la cuisine
Shouté à la caféine
Préparant des p’tits plats
Equilibrés, appétissants
Pour l’alité, souvent souffrant , parfois tyran
Dénigrant lasagne, gratins,
tarte tatin , cidre de la Rance
Et Réclamant son acupan

Ça se voit à vos yeux mouillés
Que de dénis en dénis vous jouez avec l’irrationnel
« Abracadabra » ça ne suffira pas
A faire réapparaître celle d’avant.
La maman, qui au delà d’la fenêtre
Rêvait de kilomètres, de Pompéi, de Crête
Celle là est partie , pour combien de temps ?
Aujourd’hui, c’est une autre maman , penchée à la fenêtre
au crâne rasé, vidée de son être

Prostrée devant ma pitance
Que ma fourchette balance
Parce que plus rien ne rentre
Cette maman là
que le cancer digère, que le cancer rend étrangère

Hélas, t’‘as beau te cacher sous les draps
C’est pas un claquement de doigts
Qui la fera disparaître
Mais c’est avec force que tous ensemble
On réparera ce corps mutilé
Dans un grand bain de résilience

C’est ça la vie des aidants
C’est ça la vie des aidants :
Inquiet, mon mari écoute,
Caché derrière la porte,
Le cœur contrit, redoute
Bondit et me secoue
Au moindre signe d’abandon
Prêt à m’emmener à Tahiti
A réaliser tous mes rêves,
Parce qu’assister à mon déclin
Me rend trop précieuse
Soudain…

Pendant ce temps là
Reclue dans ma tanière
Livrée aux mains des infirmières
Je prépare ma descendance
A l’après que personne n’évoque,
Personne ne veut s’rendre à l’évidence
Que j’devrai peut être trop tôt déclarer
La fin de mon itinérance

Trop volubile sur ce sujet brûlant
Insistant lourdement
Je scrolle le prix d’une crémation
J’organise tout en émotions
Mon passage au mouroir
En vidant mes armoires,
Mon amour, promets-moi,
Promets-moi, d’être toujours là
Pour les études des grands
Pour le collège de notre petit vaillant !

C’est ça être un aidant
C’est ça être un aidant
Confronté à l’endurance,
À la peur aux tripes en permanence

Elle était jolie notre romance
Il n’aura fallu qu’une image
Pour déclencher le grand carnage
Mais j’vous promets pendant ce voyage
De n’pas tomber dans la démence

Mais j’vous promets de la transparence
De faire un pied d’nez à la science
Cassés, brisés, on a donné du sens,
Pour que belle reste votre Enfance
Plus forts, on est sortis d’ma dissidence


Hommage à mon fils de 8 ans et demi

qui a été une vraie béquille sur laquelle m'appuyer et l'enjeu de ma rémission ( ainsi que les 3 autres membres de ma famille bien sur !)
Sur la mélodie de "Jardin d'hiver" de Henri Salvador Ma gazelle toute légère, A fond dans ta période militaire Ma super bombe d’énergie, En pleine scatologie Mon ogive d’amour, Mon facochère Roulement de tambour Flocons de velours Pour toi, mon bonbon , ma sauterelle Entre nous, se dresse une grande passerelle Une cacophonie de gros rires Dans la chambre s’entremêlent Imprévisible bavard Me forçant à inventer des surnoms de boulevard Mr Fion Fion appelle Superdéo à la rescousse Pour que dans un sonnet tonitruant de prouts, Tu te marres de ce texte sans buvard Mon fils, riant de ce tintamarre Sensible poète ignorant Proust Maîtrisant bien le glossaire de la scatologie Rendant plus comique ma létale pathologie Tu es ma force, mon roi Toi qui t’inquiète pour moi Toi qui m’oblige à plus de sagesse Dans un mantra, tu vaporises mon stress Dans un chakra, m’enveloppe de ta jeunesse Tu es ma force, mon roi ’est nous qu’on fait la loi Fébrile, pressée par le chronomètre, j’écris Le palimpseste de notre vie A l’encre de ton sourire Mon calligraphe, mon scribe Je promets de te voir grandir Tes bobos soigner, t’entrainer à courir Du haut de tes 8 ans t’as pas idée Combien ton appétit de vivre m’a poussée Dans les bras chauds de l’univers Loin des affres du cancer et de ses rendez-vous sévères Tu m’as ancrée durablement dans l’ici, le maintenant Quand tu rentres Dans la chambre à pas feutrés Réclamant ta dose de câlins, de couleurs Je m’incline devant tes mots plein de saveurs Emouvé, pestacle, mazagin , dessinage, jardineur, , J’aurai préféré t’apprendre d’autres synonymes Que le lexique pas glamour des latrines J’voulais garder secrètes mes plaintes intestines Faites silence, douleurs clandestines Ca ne suffit pas, toutes ces crèmes dont je me tartine Rien n’y fait, les muqueuses ça n’aime que la flamazine Je sais, maman, est toute fêlée, fissurée Y’a de quoi être impressionné De me voir toute branchée, piquée Sans cil ni sourcil , crâne rasé Alopécie, asthénie hémorragies Au début tu voulais pas voir M’obligeant même dans le noir A porter des turbans l’soir Mais à force t’as réussi A accepter ma maladie A replacer au centre l’espoir Alors pour t’aider aussi Je t’emmène sur les chemins de la dérision Entre 2 épitaphes, et les aventures de mamie castor Malade sur son lit de mort Tu es ma force, mon roi Toi qui t’inquiète pour moi Toi qui m’oblige à plus de sagesse Dans un mantra, tu vaporises mon stress Dans un chakra, m’enveloppe de ta jeunesse Amarrée au fond d’la mer Pendant ma semaine de chimio Je passe mon tour sans brio Dans un murmure d’adagio Je crache une haleine amère C’est pas grave si j’énumère Tous les saints de la terre Au bout d’ mon révolver Alors oui sale maudit cancer Tu m’auras servi en dessert Mes casseroles cassées d’hier Mais je suis passée par-dessus de la barrière Tu regardes avec bienveillance Cette femme aux multiples carences Se dépatouiller avec son apparence Dans un exercice de résilience Mon rayon de soleil en plein hiver Mon oasis en plein désert Mon petit lotus en train d’éclore Avec toi, tout est saupoudré d’or Tout est sans artifices, avec ton aide J’ai appris à supporter les supplices Ma douce fleur de lys Je vous ai emmené en pèlerinage Préparant mon éventuel voyage Mes adieux à l’humanité Dans un besoin impérieux de postérité Je ne sais pas ce qu’à ton âge On comprend de ces tentatives de sauvetage D’la peau de ta mère indispensable Pour ton sécurité non négociable Depuis le début on a choisi la transparence Pas d’omerta , mais les mots il y a fallu trouver Dire la vérité sans trop blesser Un voile sur mes souffrances posées Le plus dur ce fut la rude annonce Et l’issue que personne ne prononce Comment la dire tout en soie Pour esquiver un trop grand désarroi J’suis si désolée t’avoir appris Avec mon pilulier, les lundi mardis Et les autres jours de la semaine Je suis si désolée d’avoir donné J’suis si désolée t’avoir appris Sur la carte d’ mes cicatrices Une leçon d’anatomie Du haut de tes 8 ans t’as pas idée Combien ton appétit de vivre m’a poussée Dans les bras chauds de l’univers Loin des affres du cancer et de ses rendez-vous sévères Tu m’as ancrée durablement dans l’ici, le maintenant Si petit et déjà 1ère leçon de résilience T’inquiète le crabe va changer de résidence Continue dans l’insouciance A profiter de tes jouets en abondance Pour toi, mon bonbon , ma sauterelle Entre nous, se dresse une grande passerelle Une cacophonie de gros rires Dans la chambre s’entremêlent Nous avons fait mentir les oracles Chaque matin comme un miracle Riant en chœur des prouts, des rots, Pas besoin de relire Piaget ou Dolto Après le cancer, la vie est plus légère Délestée de ses fioritures inutiles Ensemble, à 5, nous avons fait une belle cordée Et un doigt levé au cancer éliminé, liquidé Amour cocon Amour tout rond Amour cloué Amour bouée Antidote à la mortalité




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